Être un chauffeur de VTC est une profession très différente des taxis. Cette fonction consiste à conduire des personnes tierces en échange d’une rémunération dans un véhicule de luxe. Pour exercer dans les conditions légales et appropriées cette activité, il est indispensable d’avoir le permis de conduire puis la carte professionnelle VTC. Afin d’y parvenir, vous devez passer par différentes étapes, dont la formation, l’examen, la bonne connaissance du statut et de la réglementation.
La formation requise pour devenir chauffeur de VTC
La profession de chauffeur VTC est dédiée aux personnes qui préfèrent conduire de belles voitures de tourisme tout en restant en contact permanent avec la clientèle. Pour obtenir la carte VTC, il faut passer par une formation auprès d’un centre agréé correspondant en guise de préparation à l’examen d’admissibilité et d’admission au métier, agencé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.
Les étapes à passer
Pour réussir l’examen, vous avez besoin d’avoir un permis B d’au moins 3 ans, de faire une visite médicale et de suivre au préalable une formation composée de plusieurs matières, en journée, en soirée (formule complète), ou en e-learning. À chacun de choisir l’emploi du temps qui convient à sa disponibilité. Le programme permet d’apprendre sur les premiers secours, la sécurité routière, la réglementation du Transport Public Particulier de Personnes (T3P), l’administration de l’entreprise, la réglementation nationale des VTC, le commercial et la gestion VTC, ainsi l’initiation aux langues Française et Anglaise.
Les démarches requises
Après le passage à l’examen, vous obtiendrez la carte professionnelle qui est d’une grande aide afin de créer votre auto-entreprise. Effectuez par la suite les démarches requises pour l’ouverture officielle de cette dernière. Une fois que vous obteniez votre numéro SIRET, il est nécessaire d’enregistrer votre immatriculation au sein du service de répertoire des métiers et de vous inscrire dans le registre des VTC.
La règlementation et le statut d’un chauffeur de VTC
Pour pouvoir exercer ce métier, un chauffeur de VTC doit choisir un statut juridique approprié et suivre les règles en vigueur.
Le statut de la micro-entreprise
Le métier de chauffeur VTC est régi par une réglementation très précise, contrairement à celui d’un chauffeur de taxi. Il convient parfaitement au régime EIRL, EURL ou SASU, avec possibilité en mode simplifié du statut de l’auto-entreprise, tant qu’il respecte les limites en termes de chiffre d’affaires.
Les règles en vigueur
Cependant, quelques obligations méritent d’être respectées, surtout suite au développement accéléré de l’activité ces derniers temps. La loi Thévenoud est venue réglementer la profession et assurer l’encadrement légal des entreprises sur les plateformes travaillant dans ce domaine. Vient par la suite la loi Grandguillaume afin de limiter certains abus. Un futur chauffeur de VTC a également besoin de souscrire à une assurance automobile, qui permet de le protéger des préjudices durant son activité de transport de personnes.